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Description et signification

du blason

 

 

 

 

 

 

 

Le premier quartier :(en haut à gauche)

 

*symbolise la motte de terre sur laquelle était la défense primitive de la Seigneurie de Vouzon. À la base, l’onde d’azure concrétise le Beuvron.

 

Le second quartier :(en haut à droite) :

 

*est aux armes de Guichard 1er Dauphin d’Auvergne, Seigneur de Talligny et de la ferté Chaudron, Maître des Arbalétriers, mort en 1403, marié vers 1365 à Isabelle de Sancerre, veuve de Pierre de Graçais, Seigneur de Isle de Cléry, de la Ferté-Nabert et de Vouzon.

 

Le troisième quartier : (en bas à gauche)

*est aux armes du Marquis de Durfort, Duc de Duras, bienfaiteur de la commune.

 

Le quatrième quartier : (en bas à droite)

*Les abeilles concrétisent à la fois l’activité laborieuse et les sept communes du canton.

 

L’écu est timbré de la couronne murale des villes.

Les deux branches représentent la flore régionale.

 

La devise « MOTTE HIER – MONT DEMAIN Â» exprime la confiance des habitants dans l’avenir de leur cité.

 

Lamotte-Beuvron

Cette petite ville est située en Sologne sur le Beuvron. La forêt de Lamotte-Beuvron (forêt domaniale s'étendant en fait principalement sur Vouzon) occupe une partie de son territoire. Au début du XXe siècle, on a dit de Lamotte-Beuvron qu'elle était « la capitale de la chasse Â» en Sologne.

Histoire

Jusqu'au début du XIXe siècle Lamotte-Beuvron s'appelle La Mothe-sur-Beuvron. Ce nom rappelle son origine : une motte féodale établie près de la rivière Beuvron (étymologie de Beuvron : « rivière des castors Â», du mot celtique beber signifiant castor). Un château féodal (dont rien ne subsiste) couronnait cette butte artificielle. Jusqu'au XVIIIe siècle, Lamotte-Beuvron ne fut qu'un hameau de Vouzon, dont le bourg est situé à cinq kilomètres. À l'initiative de ses seigneurs, Anne de Lévis de Ventadour (vers 1660) et surtout de Jacques-Henri de Durfort, maréchal de Duras et de son épouse (fin XVIIe siècle), ce hameau devient d'abord « succursale Â» de Vouzon en 1692, puis paroisse autonome en 1703, mais cette indépendance ne vaut que pour les affaires religieuses. Par ailleurs, notamment en matière administrative et fiscale, Vouzon et Lamotte constituent une communauté d'habitants unique, celle de Vouzon-Lamotte. Au début de la Révolution, des divergences d'intérêts (principalement fiscaux, longtemps contenus) apparaissent au grand jour. Le 15 février 1790, Lamotte se sépare unilatéralement de Vouzon et élit comme maire Laurent Leroy. Cet état de fait n'est reconnu officiellement que le 20 janvier 1792, par une décision du Conseil général du département qui lui donne le statut de commune.

 

 

 

 

Le domaine impérial de la Motte-Beuvron, en Sologne (Adolphe d'Hastrel, L'Illustration, 1858)

Le développement de Lamotte-Beuvron est lié à l'abandon progressif au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle de la route d'Orléans à Bourges par Ménestreau-en-Villette, Vouzon et Pierrefitte-sur-Sauldre au profit de la route royale de Paris à Toulouse (l'actuelle RN 20). La mise en service de la ligne de chemin de fer Les Aubrais - Vierzon en 1847 (qui prolonge celle reliant Paris à Orléans fonctionnant depuis 1843) accentue l'avantage de Lamotte par rapport à Vouzon.

Sous le Second Empire, Lamotte-Beuvron doit beaucoup à l'intérêt personnel que l'empereur Napoléon III porte à la localité dont il a acquis le château en 1852. L'empereur y fit construire plusieurs bâtiments dont la mairie actuelle, l'église, ainsi que le canal de la Sauldre reliant la ville à Blancafort.

Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution, dont Lamotte-Beuvron. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Personnalités liées à la commune

Les sœurs Tatin

 

 

L'hôtel Tatin

Sous le Second Empire et plus encore sous la Troisième République, Lamotte-Beuvron, bien reliée par chemin de fer à Paris, devient la « capitale de la chasse Â» solognote fréquentée par hommes d'affaires et hommes politiques. Face à la gare, l'hôtel Tatin est alors un relais gastronomique réputé. C'est là que, dans les dernières années du XIXe siècle, les restauratrices, les sÅ“urs Tatin (Stéphanie, dite « Fanny Â», 1838-1917, et Caroline, 1847-1911) inventent - par hasard dit-on - la célèbre tarte Tatin. Ce dessert est révélé aux gastronomes par le plus célèbre d'entre eux, Curnonsky, surnommé « le prince des gastronomes Â» qui en fait l'éloge en 1926 dans le volume de La France gastronomique consacré à l'Orléanais . L'hôtel des sÅ“urs Tatin existe toujours.

Plan du Centre ville de Lamotte Beuvron

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